4h45, le réveil sonne à Aix en Provence ce dimanche 14 mai. Normal de se lever aussi tôt ? D’habitude non, mais là c’est jour d’Ironman 70.3 dans la ville aux 1000 fontaines (on ne les as pas comptées mais il y en a à chaque coin de rue). Avec Marc on s’est donné rendez-vous à 5h00 pour prendre ensemble la navette qui nous conduira au lac de Peyrolles, lieu de la natation. On marche dans des rues ou deux mondes se croisent : d’un côté on trouve des triathlètes, cake sport et boisson post-course à la main et de l’autre des fetards, kebab ou burger en bouche pour éponger une soirée trop arrosée.
Dans la navette qui nous amène au départ de la course, l’ambiance est bonne, certains terminent leurs nuits, d’autres discutent avec le voisin. Allemands, Anglais, Italiens, Français, ça parle dans toutes les langues.
6h10, nous arrivons au lac et nous dirigeons vers le parc à velo pour faire les derniers réglages : gonfler les pneus, mettre son ravito en place, repérer visuellement le parcours de nat et surtout évacuer le caca de la peur (Eh oui! Elément primordial pour partir en toute sérénité).
Le départ de nat approche il se fera en rolling-start. Terminé les mass-start jugées trop agressifs, le label Ironman a décidé depuis 1 an d’opter pour ce type de départ plus rassurant. Avec Marc on a décidé d’essayer de faire la course ensemble, et on se place dans le sas 34′.
Alors que les pros ont déjà bouclé leur 1900m c’est à notre tour de nous élancer. On plonge dans l’eau, qui ne parait pas si froide malgré les 16,5 degrés annoncés. On est quasiment côté à côte avec Marc et l’on avance d’un bon rythme mais sans trop puiser dans les réserves. La nage est fluide, sans à-coups et surtout sans coups (merci le rolling-start) les premières bouées sont vite dépassées et finalement le demi tour arrive vite. Un coup d’œil sur le côté, Marc est toujours dans les parages.
On boucle finalement la nat en moins de 33′ pour nous deux et l’on part sur le vélo quasiment en même temps.
Le velo est un super moment de la course. La météo est clémente et l’on se régale sur les routes de Provence. Avec la Sainte Victoire en décor, les kilomètres défilent et meme si il y a parfois quelques difficultés (1200 de d+ environs), on trouve de bonnes sections de plat et de descente pour relancer. Ce n’est que dans la dernière difficulté (col de Cenge) que Marc va prendre les devants. Je ne le reverrais plus jusqu’à Aix mais on boucle nos 90 bornes en moins de 3h.
La course a pied se dresse face à nous et ce sera une CAP difficile, avec beaucoup de montées et de descentes. Marc en costaud ne fléchira pas mais moi j’ai un peu pêché. Peut-être côté nutri. Pour être franc, j’en avais marre du sucré et mon deuxième gel, pris au km 12, est mal passé, trop de sucre ! Du coup, j’ai terminé comme j’ai pu.
Au final ce fut une super course bouclée en 5h20 pour Marc et 5h44 pour moi. Une super course et une bonne préparation pour la distance full-Ironman de Roth le 9 juillet !
Il y avait d’autres membres de l’ACBB à Aix. Jérôme Suisse-Delis termine en 5h46, Benoit Doumenc 6h36.